Développer des innovations pratiques et accessibles pour les patients présentant des vulnérabilités en matière de mouvement et de posture.

La capacité de marcher facilement contribue à la qualité de vie et à l’espérance de vie. Cependant, au cours de sa vie, chacun éprouvera des difficultés à se déplacer en raison d’une maladie, d’une blessure ou du vieillissement. Le fait d’être moins actif en raison d’une capacité de marche limitée peut contribuer aux maladies cardiovasculaires et à un décès prématuré. La population âgée est particulièrement touchée par la mobilité limitée, car les personnes âgées ont tendance à développer une mauvaise démarche qui entraîne des difficultés à marcher.

Plus de 4,2 millions de Canadiens ont plus de 70 ans, et plus de 35 % de cette population présente un risque élevé de chute. Un autre tiers tombera chaque année, ce qui entraînera 100 000 blessures par an. L’impact économique qui en résulte est stupéfiant, puisqu’il représente 5,6 milliards de dollars par an en blessures liées aux chutes, rien qu’au Canada.

Pour aider les patients à mieux marcher, une stratégie efficace utilisée par les physiothérapeutes consiste à les encourager à poser le talon en premier lorsqu’ils font un pas, mais une fois qu’ils sont laissés à eux-mêmes, il est difficile pour les patients de conserver cette habitude sans aide.

C’est l’un des défis que Nancy Mayo tente de relever par le biais de sa société PhysioBiometrics, créée pour mettre au point des innovations accessibles aux patients présentant des vulnérabilités en matière de mouvement et de posture et aux cliniciens qui les traitent. Nancy Mayo est professeur à l’école de physiothérapie et d’ergothérapie de la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’université McGill.

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